Un petit tour (en rond) à la répétition de la Bérézina
Vous vous demandez comment fonctionne cette fanfare slaveyronnaise depuis plus de 15 ans ? Comment ils apprennent leurs morceaux ? Qui est le chef ? Qui est bon élève? Comment font-ils pour s’entendre encore? Quand ont-ils le temps de répéter ? Une petite souris (également appelée « Grosse caisse » eut égard à son instrument) s’est faufilée à la répétition du mercredi soir et nous raconte.
La fanfare, c’est 10% de dates et 90% de répétitions. Mais comment ça se passe ? Je vous remercie de poser cette question pertinente. Les répétitions, c’est un spectacle en soi, particulièrement au niveau de la qualité d’improvisation et de l’humour incroyable qui s’en dégage !
Tous les mercredis à 20h30 nous nous rassemblons à la salle des fêtes (comme des alcooliques anonymes mais traînant des instruments à la place des bouteilles), nous y prenons toujours la même place, en rond. Une présentation de tout ce beau monde s’impose. Commençons le tour de ce cercle en commençant par la droite.
« Derrière le strass et les paillettes, les coups de gueule et les coups de baguettes ! » musicien anonyme
A ma droite donc, il y a Thierry, le caisse clairiste fou qui met sur sa caisse claire une serpillère attitrée pour ne pas nous crever les tympans. A sa droite, un homme d’un certain âge (et à l’âge certain), la mine patibulaire (mais presque) et dans l’apprentissage d’un nouvel instrument qui l’énerve régulièrement… Gaby. A sa droite, il y a les deux trompettes, François -l’expert en apartés et métaphores romanesques- et le discret Vivien qui (lui) joue juste (je dis ça je dis rien). A leur droite les clarinettes : Gérard (régulièrement une jambe en l’air lorsqu’il joue aigü) et Titia (régulièrement morte de rire et qui chante aussi la Rumba).
A leur droite, Cham’s, le saxo et roi de l’impro, fervent défenseur du comique de répétition dans un sketch acrobatique fait en trio avec Audrey et un pupitre bringuebalent.
A côté donc Audrey et Pierre, les deux tubas. Audrey est aussi pro du « solo non assumé » régulièrement plébiscité par François. Pierre est l’homme qui a le super pouvoir de s’endormir n’importe où, sauf quand il joue.
Viennent les trombones à coulisses, et oui je dis « LES » car depuis peu ils sont deux ! Il y a Pol le chevelu au trombone en plastique et le p’tit nouveau Julien qui n’a pas fui après la 1ère répét’, ce qui est déjà un bon début.
Enfin, à ma gauche LA basse (comme dit Gérard), Aurélie, celle qui veut jouer de l’hélicon ponponponpon. La déesse du rythme et du regard noir quand c’est trop lent.
Voilà les présentations sont faites. Il ne tient qu’à vous de venir jouer de la musique ou pour nous proposer des super dates, ou juste nous rencontrer… Viendez, on fera du café !
La grosse caisse