Expo Hommage à Paul Amar
Le Musée des Arts Buissonniers rend hommage )à l’artiste à travers une exposition d’œuvres et la reconstitution de son Atelier et la présentation de l’œuvre inachevée, Le Moulin Rouge.
Paul Amar est décédé le 29 novembre 2017 chez lui, à l’âge de 98 ans. C’est dans son appartement de la région parisienne que l’artiste a toujours créé, le transformant en véritable atelier.
C’est là qu’il a usé d’ingéniosité pour organiser minutieusement un grand bazar coloré : d’abord des coquillages par milliers, bruts ou travaillés, triés par type, par taille, par couleur, dans des sacs et petites boîtes. Mais aussi des crustacés, des homards, des crabes, des pinces en tous genres.
L’Atelier de Paul Amar reconstitué et le Moulin rouge, œuvre inachevée
Son atelier n’avait rien à envier à un magasin de bricolage : cisailles, pinces, meuleuse, scies, pinceaux, peintures, tubes et pots de paillettes par dizaines, adhésifs, colle, fil de fer, fils chenilles et petits yeux attendant de donner corps et vie à un nouvel animal.
Voilà pourquoi, pour rendre hommage à Paul Amar, nous avons choisi de reconstituer en partie son atelier et de représenter son univers si fantasque et si organisé. Dans l’Atelier de Paul Amar, vous pourrez découvrir, en plus de ses sculptures fantastiques, des pièces en cours de création, des outils et instruments …
Il laisse aussi une œuvre inachevée, Le Moulin Rouge, qui révèle à quel point la création de chacune de ses œuvres l’élançait dans un projet ambitieux, dans une aventure haletante.
La Galerie Paul Amar est née en 2013 à Saint-Sever
L’histoire de Paul Amar et du Musée des Arts Buissonniers est celle d’une belle rencontre. En 2012, une exposition est consacrée à cet artiste, figure de proue de l’art hors normes. Ce temps d’échange avec Paul et Rose Amar a laissé des souvenirs impérissables, tant le personnage était à l’image de ses œuvres : atypique, volubile et attachant. En 2013 est née la Galerie Paul Amar et ses deux pièces consacrées à la folie des coquillages, avec un espace pour les enfants. Car cette œuvre est un formidable support à la médiation et suscite l’enthousiasme des plus jeunes pour l’art.
Merci Paul Amar pour cet émerveillement sans limite et cette œuvre inépuisable. Pour que perdure la folie des coquillages et l’esprit de Paul Amar !